La pension Hinata
 
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Hiro Ioki
*formidable c'est le mot*

"Enfin seul!"

Il saisit son livre favoris, il s'assit sur son lit et entama la lecture du livre sur Mathématiques chez les Grecs, un livre d'un ennui profond pour quicquonque n'aimait pas les maths mais qu'il adorait pour ses passages sur Pythagore et Thalès.
Ariel Ogusawa
Le garçon ne dit plus rien pendant plusieurs longues minutes et, finalement, referma lentement son livre qu'il reposa sur la table de chevet. Toujours aussi mécaniquement, il s'assit sur son lit et saisit un sweat-shirt trop grand pour lui qu'il enfila par-dessus sa chemise.

"Je vais faire un tour, tu vas être débarassé de ma présence, formidable, non ?"

Il essayait d'être ironique, mais le coeur n'y était pas. Se levant finalement, il se dirigea vers la porte et sortit.

Message édité le 22-03-2004 à 19:13:10 par Ariel Ogusawa
Hiro Ioki
Hiro sut dès lors qu'il avait frappé au bon endroit pour enlever l'ironie des propos du garçon, malgré tout il avait du mal à s'en sentir fier.
Il ne sut pas quoi dire, d'abord parce que d'un côté il jubilait de satisfaction et de l'autre il se sentait fautif, la satisfaction perdait peu à peu de sa brillance.
Il finit par dire un bref:

"Ah"

Toute ironie était partit et il avait un ton aussi plat que celui avec lequel lui avait répondit Ariel.
Ariel Ogusawa
Le jeune garçon perdit aussitôt son sourire et laissa passer un long moment de silence. En quelques mots et en ignorant les faits, Hiro avait réussi à lui rappeler la situation actuelle.

"Non. Répondit-il d'une voix sans émotion, les yeux fixés sur les lignes de son roman sans pour autant réussir à les lire. Mes grand-parents habitaient trop loin pour que je puisse aller au lycée."
Hiro Ioki
"Sans aucun doute, mais ça nuis gravement à mon moral"

Il prit à son tour un sourire ironique avant de dire:

"Tu es ici pour quoi? C'est ta famille qui a voulu se débarrasser de toi?"
Ariel Ogusawa
"Bien sûr, Répondit-il tranquillement. Mais il me semble également que regarder quelqu'un ou sourire n'est interdit dans aucun texte de loi ... Ou alors, je n'ai pas été prévenu. Reprit-il avec malice. Vraiment, on ne me dit jamais rien à moi."
Hiro Ioki
Hiro eu un vague moment l'envie de le remttre à sa place par la force mais il n'avait pas vraiment besoin d'un tel excès de violence en plsu sur son dossier scolaire.
Il serra les points avant de dire:

"Oui, un monde libre bien sur, tant qu'on embête pas autrui n'es-ce pas? Je suppose que tu as étudié ça toi, les grands textes français?Non?"
Ariel Ogusawa
Sans daigner relever les yeux vers son interlocuteur, ni d'ailleurs retirer de ses lèvres son sourire ironique, le jeune homme humecta tranquillement son index pour tourner sa page.

*On va s'amuser s'il perd aussi vite son calme.*

"Tu m'excuseras, Répondit-il à la fois moqueur et doucereux, mais je n'ai en aucun cas l'obligation de t'obéir, on est encore dans un monde libre je crois, non ?"

Il fallait quand même qu'il fasse attention à ne pas pousser le bouchon trop loin, pas ici en tout cas, il n'avait pas vraiment de sortie de secours, à part la fenêtre mais bon.

Message édité le 22-03-2004 à 14:53:11 par Ariel Ogusawa
Tsu-Hao Ling
Il traversa les chambres, s'arrêtant un court instant devant la numéro 1 . Il avait suivi du regard Isoko, mais ne s'aventura pas plus loin, de peur d'aller perturber son petit coin intime. Il passa une main contre le mur séparant toutes les chambres, et s'arrête un instant. Il a entendu deux voix différentes, l'une plus basse que l'autre.
Il pousse néanmoins la porte, se préoccupant tout de même de ne pas couper leurs discussions.
Il dépose son baluchon discrètement sur un lit bien moëlleux, et ressort tout de suite, tel une vision fugitive d'un jeune garçon attiré par une sensibilité particulière.
Il voulait revoir Isoko et son doux visage, pour la peindre et l'incarner sur ses estampes. Il sortit très discrètement des chambres pour se balader entre les lieux de cette pension. Se perdre est un mot plus juste.

Hiro Ioki
*Il se fout complétement de moi cet idiot!*

"Bien puisqu'il n'y rien tu ôtes ton petit sourire ironique du coin de tes lèvres et tu lis ton bouquin! En arrêtant de me chercher ou sinon tu vas me trouver."

Il s'était remis en colère malgré lui, il en avait marre, le premier jour il fallait qu'il tombe sur ça!

*Y'a qu'à moi que ça arrive ses trucs là!*
 
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